3 îles secrètes en mer des Caraïbes

Les îles de Guadeloupe, beaucoup vous en ont parlé, vous y êtes peut-être déjà allé vous-mêmes, vous pensiez même les connaître sur le bout des doigts. Pourtant, elles recèlent encore des mystères et des coins cachés. Comme les îlets, ces petites îles inhabitées où vous pouvez partir en excursion une journée pour vous croire comme Robinson perdu sur son île. On en a sélectionné 3 à ne pas manquer lors de votre prochain séjour dans les Caraïbes françaises.
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Article créée en partenariat avec Atout France et les îles de Guadeloupe

Votre première excursion vous emmène sur l’îlet du Gosier qui tient son nom des pélicans “grands gosiers” qui avaient établi leur terrain de chasse dans sa lagune. Cette petite île située à 500 mètres de la côte de Grande-Terre (vous pouvez la rejoindre en kayak), s’étend sur 1 kilomètre de long et seulement quelques mètres de large. Elle est si petite que vous en faites le tour en 20 minutes à pied par la plage. 
Sable fin, eau turquoise et cocotier, vous êtes dans un décor paradisiaque. Côté faune, vous croisez de grands iguanes, des pélicans, des frégates ou des fous et de nombreux poissons si vous partez vous baignez avec votre masque et votre tuba. Si personne n’habite sur l’île, vous y croiserez pourtant un phare construit en 1852, des vestiges amérindiens datant des X et XIe siècles et aussi un petit resto-snack, le Robinson, qui sert une cuisine créole simple à déguster les pieds dans le sable, si jamais vous avez oublié votre sandwich.

Ici vous n’êtes pas seulement sur une petite île paradisiaque, mais à un endroit stratégique et historique. Point de passage capital dans la baie de Saintes, également triste point d’étape avant le bagne de Cayenne, Anglais et Français se la disputent avant que les Français n’y construisent un fort défensif en 1777 pour protéger les deux voies d'accès au port de Terre-de-Haut. 
Depuis les ruines du fort, qui fut tour à tour transformé en pénitencier, en prison pour femme et enfin en boîte de nuit dans les années 1960, vous admirez la vue sur le Pain de Sucre et le Chameau, la batterie de Tête Rouge, le bourg, le fort Napoléon, l’île de Terre-de-Bas… Outre la visite historique, vous pouvez aussi vous balader dans le bois de mancenilliers (attention à ne pas les toucher, leur sève est toxique !), entre les poiriers, les campêches ou les cerisiers des Saintes. Vous croiserez peut-être des cabris et leurs éleveurs, avant de revenir vous prélasser sur la plage.

Cet îlet du Grand Cul-de-sac marin, créé par les mouvements sous-marins liés aux tremblements de terre et par l’action du vent et de la mer, change et rétrécit tous les ans. Autrefois assez grand pour accueillir de nombreux cocotiers, aujourd’hui il n’en reste plus aucun et l’îlet Caret (appelé ainsi car les tortues Caret venaient s’y reproduire ) fait la taille d’un terrain de tennis. 
Lambeau de sable blanc entouré d’eaux turquoise parfaitement paradisiaque, vous y posez votre serviette et partez explorer les fonds marins riches en poissons et mollusques grâce à la proximité de la barrière de corail. L’opportunité parfaite pour farnienter toute la journée et faire de belles photos.