Il y a des choses auxquelles on n’ose plus rêver tant elles semblent improbables. Comme quatre jours de suite sans pluie, une circulation fluide à 19h dans Paris, des loyers qui n’absorbent pas les ¾ de votre salaire. Et comme un vol direct Paris-Tbilissi. Et puis, un jour, le rêve devient enfin réalité, votre loyer n’a pas baissé, mais la Géorgie est à portée de week-end. Ses petites rues adorables, sa succulente cuisine à base de noix et d’estragon, son électro à faire pâlir un Berlinois, ses théâtres et ses vins oranges à boire dans des cornes à l’ancienne avant de pousser la chansonnette. Tout ça vous fera vite oublier que tous vos rêves ne sont pas exaucés.
Où dormir
Dans un hôtel design
L’hôtel Rooms, c’est une décoration industrielo-stylée tout droit sortie d’un magazine déco, le charme de l’ancien en plus. Ambiance feutrée, fourrures au coin de la cheminée, larges baies vitrées pour en prendre plein la vue, terrasse pour se chauffer au soleil, enceinte Marshall dans chaque chambre, on aurait presque envie de ne plus sortir. Et on pourrait, car le resto de l’hôtel propose une carte des vins ciselée et des plats à tomber de sa chaise en bois massif.
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Hotel Rooms Tbilissi
14 M. Kostava Str.
Tél. +995 32 2020099
Chambre à partir de 149€
Le site est là
- Sinon, plus chill et moins cher, dans l’un des quartiers les plus cool du moment, l’Hôtel Fabrika propose des chambres ultra-design, une véranda avec hamac et la possibilité de se frotter au Tbilisi branché.
Où manger
Chez un chef bistronome
Quand on entre au Culinarium, on peut se retrouver face à un escadron de Géorgiens en tabliers. Pas question de fuir, vous êtes au bon endroit : ce haut lieu de la bistronomie caucasienne propose aussi des leçons de cuisine. Si c’est pas le jour d’apprendre à faire de bons petits plats typiques, ne ratez pas l’occasion de vous asseoir autour de la table commune et de vous délecter de ce que le chef aura choisi de mijoter ce jour. Incontournable.
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Culinarium
1 Lermontov Street, Gudiashvili Square, Tbilissi 0105
Tél. +995 551 63 01 03
Leçon de cuisine à partir de 25€ chaque samedi (pensez à réserver : [email protected])
Le site est là
- Sinon, rendez-vous pour l’apéro dans un très beau jardin caché, au Café Littera, pour manger des pkhalis (sorte de mezzés) en buvant du vin orange ou une citronnade.
Quoi faire ?
Arpenter un domaine viticole
Le pays se vante d’être le berceau le plus ancien du divin nectar, alors impossible d’aller en Géorgie sans découvrir au moins un domaine viticole. Chez Pheasant’s Tears (apparemment, leur vin aurait fait pleurer de joie un faisan), on est reçu comme des rois par des locaux anglophones, et on se laisse guider pour un petit parcours vin-grignotage pendant lequel on oublie de voir le temps passer.
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Pheasant’s Tears Winery
Sighnaghi, (compter 1h45 en voiture)
Tél. +995 355 23 15 56
Ouvert de 10h à 22h
Le site est là
- Sinon, on se balade dans les ruelles de la vieille ville de Tbilissi : l’église de Metekhi, la synagogue, les bains sulfureux… avant d’atterrir au balcon du Pur Pur. Un charme fou !
On ramène quoi ?
Des souvenirs à la noix
C’est simple, en se promenant sur le marché de Tbilissi, on a envie de tout acheter. Ou de carrément s’installer ici, pour faire plus simple. Mais puisqu’il faudra quand même rentrer, vous vous consolez avec un kachapuri (galette au fromage cuite au four et vendue sur le trottoir), et faites le plein d’estragon, de magnifiques pickles et de gâteries aux noix.
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Marché Central Bazroba
135, rue Tsinamdzgrichvili
Tél. +995 22 94 27 67
- Sinon, on fait le plein de vin orange issues des quatre coins du pays chez le caviste Vino Underground. Avec 5 bouteilles max dans la soute, vous avez de quoi vous lâcher.